LES TECHNIQUES DE L’ESCALIER

Si les techniques de l’escalier vous intéresse, cette page est faite pour vous

Les différents types d’escalier

  • Les escaliers droits : ce sont les plus simples, les marches sont des rectangles qui ont tous les mêmes dimensions.
  • Les escaliers tournants : ils peuvent être 1/4, 2/4 ou 3/4 tournant ou plus… Cela dépend évidemment de la hauteur à monter et des dimensions de la trémie. Pour un quart tournant, on effectue une rotation de 90 degrés entre le départ et l’arrivée de l’escalier. Pour un 2/4 tournant il y a 180 degrés de rotation, etc…. Dans le cas de l’escalier 2/4 tournant il peut y avoir un jour entre les deux volées lorsque la place le permet. Sinon les deux limons sont superposés et l’on parle de « rampe sur rampe ».
  • Les escaliers hélicoïdaux : ils représentent une spirale comprise à l’intérieur d’un cylindre.

Les différentes structures

    • La structure est composée d’un limon et d’un faux limon contre le mur. Les marches viennent s’emboiter par embrèvement dans les entailles de ces deux éléments.
    • La structure porteuse est faite d’un limon central. Ici les marches ne s’emboitent pas mais reposent sur le limon : on parle de limon crémaillère. La découpe de celui-ci peut se faire dans une seule pièce de bois ou en collant des échantignoles pré-découpées. En fonction de l’esthétique recherchée, on peut également avoir deux limons centraux.
    • Pour les escaliers hélicoïdaux il s’agit d’un fût central sur lequel les marches viennent s’empiler.

    Pour « prendre le virage »…

        • Dans un escalier 1/4 tournant il y a des marches rayonnantes mais leurs collets (leurs « petits côtés) sont trop étroits pour poser le pied. On utilise alors le balancement d’un certain nombre de marches droites pour élargir ce collet. Pour calculer ce balancement, plusieurs méthodes : méthode des herses, méthode danoise, méthode de l’échelle de balancement, méthode par développement
        • L’escalier peut également tourner grâce à un palier, il est alors plus confortable car toutes les marches sont droites. Il a l’inconvénient de prendre plus de place et n’est donc pas toujours réalisable.
        • La liaison entre deux limons dans le quartier tournant d’un escalier se fait le plus souvent grâce à un poteau. Les puristes préfèrent le remplacer par une pièce gauche. Celle-ci se taille dans un parallélépipède sur les faces duquel figure le tracé de la projection de la pièce gauche. Les courbes sont ainsi beaucoup plus fluides. Il s’agit d’un escalier débillardé.

        Voici quelques termes techniques concernant les éléments importants d’un escalier : du plus simple au plus original :

          • Le jour : vide situé au milieu de deux volées. Il est délimité par les garde corps.
          • La volée : ensemble de marches consécutives.
          • La main courante : partie supérieure du garde corps sur laquelle s’appuie la main.
          • La contremarche : paroi verticale qui forme le devant d’une marche.
          • Le balustre : colonne de forme différente située entre la main courante et le limon ou entre la main courante et la lisse.
          • L’échappée : c’est la hauteur libre de passage (pour ne pas se cogner dans le plafond).
          • Le giron : c’est la profondeur de la marche.
          • La ligne de foulée : ligne sur laquelle sont portés les girons (lorsque l’escalier fait moins d’un mètre de large cette ligne est située au milieu).
          • Le pas : il est donné par la formule de Blondel et sert à calculer la pente de l’escalier.
          • L’emmarchement  : il définit la largeur de passage utile de l’escalier.
          Enfin pour terminer nous vous laissons le loisir de rechercher la signification de ces quelques termes… écoinçon, stylobotte, échiffre